La Clinique de la Vue dispose de tous les appareillages utiles pour l’examen de la réfraction chez les enfants.
Votre enfant présente une baisse de l’acuité visuelle ou un trouble du comportement visuel ?
Cela nécessite la recherche d’une anomalie de la réfraction (myopie, hypermétropie ou astigmatisme).
Ces troubles peuvent toucher un ou les deux yeux et nécessitent impérativement chez l’enfant le blocage temporaire de l’accommodation. En effet, afin que l’examen chez l’enfant soit objectif, il nécessite une dilatation de l’œil avec l’utilisation de goutte pour dilater la pupille skiacol collyre.
La mesure subjective de l’acuité visuelle. Elle est variable selon l’âge de l’enfant et selon sa coopération.
– de 3 à 18 mois, on peut proposer des tests qui ne font pas appel au langage chez l’enfant
– entre 2 ans et 4 ans, on proposera à l’enfant des tests images
– au-delà de 5 ans, on peut utiliser des chiffres ou des lettres
Aucun examen subjectif n’est suffisant chez l’enfant pour évaluer de façon précise sa réfraction (pouvoir optique de l’œil).
La mesure objective de la réfraction nécessite une dilatation pupillaire et un blocage temporaire de l’accommodation obtenus par instillations de collyres (gouttes dans les yeux).
Différents collyres (Cyclopentolate « SKIACOL », Atropine ou TROPICAMIDE « MYDRIATICUM ») peuvent être employés et leur mode d’utilisation figure sur votre ordonnance.
Les recommandations pour l’ instillation des collyres
– Appuyer sur le coin de l’œil (côté nez) pendant 1 minute après avoir mis la goutte dans l’œil pour éviter le passage de la goutte dans le nez où elle peut ensuite passer dans le sang.
– Fermer la paupière
– Essuyer sur la joue de l’enfant, la partie de collyre administré qui s’u écoulé.
– Ne mettre qu’une seule goutte à la fois
– Ne pas laisser le flacon à la portée des enfants. C’est très dangereux.
– Le (a) patient(e) aura des pupilles dilatées pour une durée de 7 à 10 jours pour l’ATROPINE, 12-24 heures pour le SKIACOL et 2-3 heures pour le TROPICAMID, après l’arrêt des gouttes, provoquant par la suite des troubles visuelles de près.
– En cas de rougeur du visage ou d’agitation : arrêt des gouttes et prendre contact avec le médecin.
– RAMENER LA DOSETTE OU LE FLACON ENTAMEE AVEC VOUS LE JOUR DE LA CONSULTATION
Les effets normaux de ces collyres (dilatation de la pupille, sensibilité à la lumière vive, difficulté à la lecture et à la vision de près, rougeur conjonctivale) peuvent persister de quelques heures à plusieurs semaines selon le type de gouttes prescrites.
Quel que soit le collyre utilisé, il est recommandé d’obstruer quelques instants l’angle interne de l’œil avec un coton pour que le produit reste dans l’œil, et de mettre le flacon hors de portée de tous les enfants en raison du risque toxique.
Ces collyres sont presque toujours bien tolérés. Néanmoins, une rougeur passagère de la face est possible dans les heures qui suivent l’instillation des gouttes. D’exceptionnels cas de délire confusionnel ou de désorientation ont été observés avec le Cyclopentolate. L’Atropine peut également avoir des effets secondaires : sécheresse de la bouche, éruption cutanée, irritabilité, fièvre, accélération du rythme cardiaque, distension abdominale. Toute constatation de l’un de ces signes doit faire arrêter l’instillation du produit et doit vous faire prendre contact avec votre ophtalmologiste.
La correction par lunettes
Elle est indispensable chez tout enfant strabique. Elle est nécessaire dans les anomalies de la réfraction (myopie, hypermétropie, astigmatisme) ou dans les grandes différences de puissance entre les deux (anisométropie) yeux pour éviter le non usage d’un œil (amblyopie). La prescription de verres et de montures en plastique incassable est la règle chez l’enfant. Les modalités de port de la correction optique vous seront précisées par votre ophtalmologiste. Il peut être nécessaire de vérifier les lunettes plusieurs fois dans l’année.
Le Docteur SEIFEDDINE est spécialisé en ophtalmologie pédiatrique.